vendredi 11 février 2011

Ambassadeur de la lettre G

Javier Nunez - Why Skateboarding? from Highsnobiety on Vimeo.



Ambassadeur d'un skate défunt et des baggys marqués de feue l'étoile Campbelienne, Javier Nunez n'est jamais avare en production acrobatique originale. Je passerai outre son affiliation avec la marque Famous Stars and Straps qui, cela se doit d'être interprété dans la tradition directe de contradiction qui régit les esprits de La Lodge, n'est pas entièrement gerbante. Je vois d'ici les yeux exorbités et narines retroussées de nos lecteurs fidèles, mais sachez que si nous déplorons l'usage d'un rap bas de gamme et le recours à outrance aux motifs dorés, on ne peut que saluer l'ardeur que ces 'homeboys' mettent à l'ouvrage.
Felix Arguelles, malgré 40 ans bien pesés se paye une full part street sur le Berrics. Luis Tolentino a un pop de chacal, malgré un bâgout et une verve trop prononcée, et enfin, Javiez Nunez est resté OG toute sa carrière et ne finit pas d'étonner.

C'est avec un certain scepticisme que le début de ce spot publicitaire fut accueilli, entre un wallride des plus classiques (quoique "costaud" selon les dires du gros du 5e, je crois qu'il skate mal cependant) et une trame narrative des plus classiques de type "Je ne sais où je me trouverai sans les bienfaits que la planche à roulettes a apporté à mon existence de truand." La rengaine classique ayant pour but d'augmenter le capital ghetto du protagoniste. Soit.
Mais, comble de la surprise, le spot se conclue par une reprise anaphorique du wallride, avec cependant une variation (et quelle variation!!!) : un kickflip out que l'on se laissera à qualifier de "sur-G"!!! Il n'en fallut pas plus pour convaincre la rédaction de La Lodge: tasses de cafés furent renversés, feuilles jetées en l'air dans un élan de joie, poitrines tambourinées en vue de célébrations viriles.
Il est à noter que si les parution de Gangsta Javier sont rares, elles ne finissent pas d'étonner. On se rappellera entre autres le switch front board sur le très long muret en downhill ainsi que les switch hard flips en courbe dans son Banging au Berrics.
Il est donc légitime d'affirmer que "he's holdin' it down" et de pousser le vice jusqu'à le qualifier de "crazy mothafucka". Merci de garder la flamme G vivante Javier.

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