mardi 15 mars 2011

Le "skate-bizz" ou l'oligarchie moderne

YEARS BEST AM COLLIN PROVOST from Hellaclips on Vimeo.



L'élection annuelle du meilleur amateur de l'année est souvent l'occasion de pointer du doigt l'une des plus grosses bourdes de l'industrie, tout sauf méritocratique, du skateboard de haute voltige. Cette année, la bourde fut de se rendre compte que le jeune maigrichon à la planche ornée du monstre cornu et aux chaussettes multicolores, par cette habile périphrase j'entende bien là Colin Provost, a été beaucoup trop négligé et aurait largement mérité d'être affublé de ce label, sans valeur semble-t-il, si ce n'est fincancière, qu'est le titre de "professionnel".

L'habileté du jeune éphèbe à faire de la planche sa soumise est indéniable, mais cela était le cas depuis moult années. Pourquoi diantre un tel refus de reconnaissance alors?

Un indice:


Oui Messieurs, dans le monde à roulettes, qui lui aussi se doit d'obéir aux rouages impitoyables de la machine capitaliste, les lois de la "marketabilité" prévalent. A tel point que même une erreur d'enfance requiert de longues années et d'incontestables prouesses pour s'effacer. Aussi, oui, Collin Provost a skaté longtemps pour la marque au sigle arborescent, oui, il a participé à des vidéos mettant en lumières les talents de midgets pré pubères et autres faux pas ; mais abolissons la tyrannie des apparences et clamons le haut et fort : il rippe plus que tous les amateurs de chinos et de mocassins qui emplissent les pages des feuilles de choux skateboardistiques ces jours-ci.

Quoi ? Il n'a pas été élu cette année, c'était l'année dernière ? Fuck, on laisse l'article les mecs !

Le roll-on grind, symptôme d'une génération de feignasses

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